La plupart d'entre nous aiment vivre entourés d'animaux. C'est compréhensible. Quand l'être humain est heureux, le chien partage son bonheur. Ce qu'il y a de bien avec les émotions c'est que plus on les partage, plus elles grandissent.
Il arrive que le petit bonhomme dans ma tête (vous savez celui qui aime passer en boucle les refrains les plus pourries de son répertoires musical... tout le monde en a un) me souffle une bêtise...
Et je me marre sans raison apparente. L'entourage va alors me considérer comme sérieusement perchée. Ils n'ont peut être pas tout à fait tort d'ailleurs.
Mais cette hilarité soudaine ne choque absolument pas la gente canine. Bien au contraire: la joie c'est comme la bouffe: quand c'est gratuit on ne demande pas d'où ça vient.
L'Homme est plus complexe, il a besoin de connaître la cause de toute chose et de la soumettre à son jugement. Ce n'est pas là un défaut en soi. Mais paradoxalement son grégarisme persistant témoigne encore de son héritage simiesque le plus primitif. Pour faire simple, un minimum de conformisme dans la société est de rigueur.
L'originalité pourtant prônée par la société est comme une laisse: on en arrive vite au bout et il est déconseiller de trop tirer dessus.
La compagnie d'individus d'espèces différentes est donc souvent préférable.
Le chien apporte un peu de simplicité à ce monde bizarre, une thérapie salutaire pour beaucoup.